mercredi 30 janvier 2013

Agnès Bihl chante "Elle et Lui"



 Elle et lui
C´est le jour et la nuit
C´est le sucre et le sel
Lui et elle

Il est fromage, elle est dessert
Il est sauvage, elle est solaire
Il est poker, elle est tarot
Il est cancer, elle est taureau
Ils sont comme ça, comme chien et chat
Il y a des hauts et puis des bas
Quand il est sourd, elle est aveugle
Et range l´amour au garde-meuble
Elle est bavarde, il devient muet
Mais la regarde sans arrêt

{au Refrain}

Il aime la mer et la montagne
Elle aime son père et la campagne
Et quand ça coince entre les deux
Elle est province, il est banlieue
Ils sont comme ça, comme chien et chat
Pour ces deux-là, plus rien ne va
Il est bourgogne, elle est bordeaux
Mais sans vergogne ni verre d´eau
Quand rien ne bouge, tout fout l´camp
Il est vin rouge, elle est vin blanc!

{au Refrain}

Il est galère, il est dommage
Elle exagère, elle est mariage
Elle veut des gosses, il est pas sûr
Elle est carrosse, il est voiture
Ils sont comme ça, comme chien et chat
Avec des hauts et puis des bas
Plus rien ne va, comme chien et chat
Pour ces deux-là, le chaud, le froid
C´est le soleil avec la pluie
C´est la cigale et la fourmi
C´est la contrainte et l´opposé
C´est très simple, ils sont compliqués

Elle et lui
C´est le jour et la nuit
C´est le sucre et le sel
Lui et elle et lui
Le soleil et la pluie
C´est la terre et le ciel
Lui et elle et lui
C´est le jour et la nuit
C´est le sucre et le sel
Lui et elle

Alors, arrête de faire la gueule
Tu vois bien qu´on n´est pas les seuls!

Le COD ou le COI?

C' est le complément d'objet direct ou le complément d'objet indirect?
Voici quelques sites pour faire des exercices en ligne!!! 

 http://www.francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-4742.php

 http://mrc.ltd.free.fr/fpro.html

 http://lecoinducervanties.wordpress.com/2012/05/08/les-pronoms-cod-et-coi/

http://www.ortholud.com/grammaire/complements/deux.php

 http://blsmcpce1.pagesperso-orange.fr/COD.html#COI (Exercices 1-7, 9,10, 12, 17-26)      

Bonne étude et bon travail! 

mardi 29 janvier 2013

Présentez-vous,s'il vous plait!


  




Chantons fort et jouons !

Chantons pour améliorer notre prononciation en français! Bon amusement!


Lire , c'est amusant!

Qui aime lire en français? Amusons-nous en lisant des livres, des contes, des BDs et enrichissons notre vocabulaire français!!!

BDs

Lapitoudou - L'anniversaire de Tom: http://www.youscribe.com/catalogue/bandes-dessinees/bd-mangas/bd/lapitoudou-l-anniversaire-de-tom-1744645

Lapitoudou - Premier jour d'école: http://www.youscribe.com/catalogue/bandes-dessinees/bd-mangas/bd/lapitoudou-premier-jour-d-ecole-1670211

A l'abordage - Une histoire de la propriété intellectuelle dans le cyberspace: http://www.youscribe.com/catalogue/bandes-dessinees/bd-mangas/bd/a-l-abordage-une-histoire-de-la-propriete-intellectuelle-dans-le-1613590

 Contes, romans

Jeannot et Margot:  http://www.youscribe.com/catalogue/livres/jeunesse/albums-et-romans/jeannot-et-margot-245418

 La fin des anges: http://www.youscribe.com/catalogue/livres/jeunesse/albums-et-romans/la-fin-des-anges-1215486

Le château des âmes: http://www.youscribe.com/catalogue/livres/jeunesse/premiers-livres/le-chateau-des-ames-260337

Découvrez notre source  http://www.youscribe.com/catalogue/livres/

Bon amusement!!! 

 

samedi 26 janvier 2013

vendredi 25 janvier 2013

Le Cimetière Marin (1920) - Paul Valéry

Hélène a découvert Paul Valéry par hasard. Elle a publié ses poèmes sur notre blog. Ambroise Paul Toussaint Jules Valéry a été un écrivain, poète et philosophe français, né à Sète en 1871et mort à Paris len 1945.


Le Cimetière Marin (1920) - Paul Valéry



Album de vers anciens — Paul Valéry

La Fileuse


Assise, la fileuse au bleu de la croisée
Où le jardin mélodieux se dodeline ;
Le rouet ancien qui ronfle l’a grisée.

Lasse, ayant bu l’azur, de filer la câline
Chevelure, à ses doigts si faibles évasives,
Elle songe, et sa tête petite s’incline.

Un arbuste et l’air pur font une source vive
Qui, suspendue au jour, délicieuse arrose
De ses pertes de fleurs le jardin de l’oisive.

Une tige, où le vent vagabond se repose,
Courbe le salut vain de sa grâce étoilée,
Dédiant magnifique, au vieux rouet, sa rose.

Mais la dormeuse file une laine isolée ;
Mystérieusement l’ombre frêle se tresse
Au fil de ses doigts longs et qui dorment, filée.

Le songe se dévide avec une paresse
Angélique, et sans cesse, au doux fuseau crédule,
La chevelure ondule au gré de la caresse...

Derrière tant de fleurs, l’azur se dissimule,
Fileuse de feuillage et de lumière ceinte :
Tout le ciel vert se meurt. Le dernier arbre brûle.

Ta sœur, la grande rose où sourit une sainte,
Parfume ton front vague au vent de son haleine
Innocente, et tu crois languir... Tu es éteinte

Au bleu de la croisée où tu filais la laine.

 publié par Hélène

PAUL VALERY

 Nous avons suggéré tout à l'heure que la qualité de l'homme devait être le déterminant de la précellence de l'Europe. Je ne puis analyser en détail cette qualité; mais je trouve par un examen sommaire que l'avidité active, la curiosité ardente et désintéressée, un heureux mélange de l'imagination et de la rigueur logique, un certain scepticisme non pessimiste, un mysticisme non résigné... sont les caractères plus spécifiquement agissants de la Psyché européenne. Un seul exemple de cet esprit, niais un exemple de première classe, - et de toute première importance : la Grèce - car il faut placer dans l'Europe tout le littoral de la Méditerranée: Smyrne et Alexandrie sont d'Europe comme Athènes et Marseille, - la Grèce a fondé la géométrie. C'était une entreprise insensée: noue disputons encore sur la possibilité de cette folie...

 publié par Hélène
Le  cimetière marin de Paul Valéry

Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencee
O récompense après une pensée
Qu'un long regard sur le calme des dieux!
Quel pur travail de fins éclairs consume
Maint diamant d'imperceptible écume,
Et quelle paix semble se concevoir!
Quand sur l'abîme un soleil se repose,
Ouvrages purs d'une éternelle cause,
Le temps scintille et le songe est savoir.

Stable trésor, temple simple à Minerve,
Masse de calme, et visible réserve,
Eau sourcilleuse, Oeil qui gardes en toi
Tant de sommeil sous une voile de flamme,
O mon silence! . . . Édifice dans l'ame,
Mais comble d'or aux mille tuiles, Toit!

Temple du Temps, qu'un seul soupir résume,
À ce point pur je monte et m'accoutume,
Tout entouré de mon regard marin;
Et comme aux dieux mon offrande suprême,
La scintillation sereine sème
Sur l'altitude un dédain souverain.

Comme le fruit se fond en jouissance,
Comme en délice il change son absence
Dans une bouche où sa forme se meurt,
Je hume ici ma future fumée,
Et le ciel chante à l'âme consumée
Le changement des rives en rumeur.

Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change!
Après tant d'orgueil, après tant d'étrange
Oisiveté, mais pleine de pouvoir,
Je m'abandonne à ce brillant espace,
Sur les maisons des morts mon ombre passe
Qui m'apprivoise à son frêle mouvoir.

L'âme exposée aux torches du solstice,
Je te soutiens, admirable justice
De la lumière aux armes sans pitié!
Je te tends pure à ta place première,
Regarde-toi! . . . Mais rendre la lumière
Suppose d'ombre une morne moitié.

O pour moi seul, à moi seul, en moi-même,
Auprès d'un coeur, aux sources du poème,
Entre le vide et l'événement pur,
J'attends l'écho de ma grandeur interne,
Amère, sombre, et sonore citerne,
Sonnant dans l'âme un creux toujours futur!

Sais-tu, fausse captive des feuillages,
Golfe mangeur de ces maigres grillages,
Sur mes yeux clos, secrets éblouissants,
Quel corps me traîne à sa fin paresseuse,
Quel front l'attire à cette terre osseuse?
Une étincelle y pense à mes absents.

Fermé, sacré, plein d'un feu sans matière,
Fragment terrestre offert à la lumière,
Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux,
Composé d'or, de pierre et d'arbres sombres,
Où tant de marbre est tremblant sur tant d'ombres;
La mer fidèle y dort sur mes tombeaux!

Chienne splendide, écarte l'idolâtre!
Quand solitaire au sourire de pâtre,
Je pais longtemps, moutons mystérieux,
Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes,
Éloignes-en les prudentes colombes,
Les songes vains, les anges curieux!

Ici venu, l'avenir est paresse.
L'insecte net gratte la sécheresse;
Tout est brûlé, défait, reçu dans l'air
A je ne sais quelle sévère essence . . .
La vie est vaste, étant ivre d'absence,
Et l'amertume est douce, et l'esprit clair.

Les morts cachés sont bien dans cette terre
Qui les réchauffe et sèche leur mystère.
Midi là-haut, Midi sans mouvement
En soi se pense et convient à soi-même
Tête complète et parfait diadème,
Je suis en toi le secret changement.

Tu n'as que moi pour contenir tes craintes!
Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes
Sont le défaut de ton grand diamant! . . .
Mais dans leur nuit toute lourde de marbres,
Un peuple vague aux racines des arbres
A pris déjà ton parti lentement.

Ils ont fondu dans une absence épaisse,
L'argile rouge a bu la blanche espèce,
Le don de vivre a passé dans les fleurs!
Où sont des morts les phrases familières,
L'art personnel, les âmes singulières?
La larve file où se formaient les pleurs.

Les cris aigus des filles chatouillées,
Les yeux, les dents, les paupières mouillées,
Le sein charmant qui joue avec le feu,
Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,
Les derniers dons, les doigts qui les défendent,
Tout va sous terre et rentre dans le jeu!

Et vous, grande âme, espérez-vous un songe
Qui n'aura plus ces couleurs de mensonge
Qu'aux yeux de chair l'onde et l'or font ici?
Chanterez-vous quand serez vaporeuse?
Allez! Tout fuit! Ma présence est poreuse,
La sainte impatience meurt aussi!

Maigre immortalité noire et dorée,
Consolatrice affreusement laurée,
Qui de la mort fais un sein maternel,
Le beau mensonge et la pieuse ruse!
Qui ne connaît, et qui ne les refuse,
Ce crâne vide et ce rire éternel!

Pères profonds, têtes inhabitées,
Qui sous le poids de tant de pelletées,
Êtes la terre et confondez nos pas,
Le vrai rongeur, le ver irréfutable
N'est point pour vous qui dormez sous la table,
Il vit de vie, il ne me quitte pas!

Amour, peut-être, ou de moi-même haine?
Sa dent secrète est de moi si prochaine
Que tous les noms lui peuvent convenir!
Qu'importe! Il voit, il veut, il songe, il touche!
Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche,
À ce vivant je vis d'appartenir!

Zénon! Cruel Zénon! Zénon d'Êlée!
M'as-tu percé de cette flèche ailée
Qui vibre, vole, et qui ne vole pas!
Le son m'enfante et la flèche me tue!
Ah! le soleil . . . Quelle ombre de tortue
Pour l'âme, Achille immobile à grands pas!

Non, non! . . . Debout! Dans l'ère successive!
Brisez, mon corps, cette forme pensive!
Buvez, mon sein, la naissance du vent!
Une fraîcheur, de la mer exhalée,
Me rend mon âme . . . O puissance salée!
Courons à l'onde en rejaillir vivant.

Oui! grande mer de delires douée,
Peau de panthère et chlamyde trouée,
De mille et mille idoles du soleil,
Hydre absolue, ivre de ta chair bleue,
Qui te remords l'étincelante queue
Dans un tumulte au silence pareil

Le vent se lève! . . . il faut tenter de vivre!
L'air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs!
Envolez-vous, pages tout éblouies!
Rompez, vagues! Rompez d'eaux rejouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs!

publié par Hélène

jeudi 17 janvier 2013

Exerçons notre prononciation et notre intonation

Α.Chantez pour améliorer votre prononciation.



Dans mon jardin
Il y a la poste, y a mes copains
La caissière du Félix Potain
Dans mon jardin

Dans mon jardin
Il y a mon chien
Il y a sa niche il y a son vin
Dans mon jardin

Dans mon jardin
Il y a les julots des pas-noyaux
Y a des usines, y a des poubelles
Y a les escrocs de la rue de Courcelles
Dans mon jardin

Dans mon jardin
Y a des déserts sans lendemain
Y a des vieillards, y a des gamins
Y a des grandes forêts de sapins
Il y a de la houle et du crachin
Dans mon jardin

Moi je voudrais bien
Qu'il y ait une fleur dans mon jardin
Moi je voudrais bien
Qu'il y ait une fleur dans mon jardin

Dans mon jardin
Y a des millions d'hommes en chaleur
Et y a des jolies filles qui pleurent
Dans mon jardin
Moi je voudrais bien
Qu'il y ait une fleur dans mon jardin

Dans mon jardin
Y a des avions, il y a des trains
Des contrôleurs dans le souterrain
Des autoroutes et des chemins
Des aubergines et des Marcels
Il y a la bécane de mon frangin,
Dans mon jardi

Dans mon jardin
Il y a des touristes, y a des martiens
Des légionnaires et du boudin
Des coccinelles et des cafards
Des porcs et des cages à lapin
Moi je voudrais bien
Un beau matin
Qu'il y ait une fleur dans mon jardin
Moi je voudrais bien
Qu'il y ait une fleur dans mon jardin

Dans mon jardin
Y a des dortoirs, y a des crachoirs
Y a même eu des fours crématoires
Y a des couloirs pleins des portraits
De gens qu'on excusera jamais
Moi je voudrais bien
Qu'il y ait une fleur dans mon jardin

Un beau matin
Moi je voudrais bien
Qu'il y ait une fleur dans mon jardin

Dans mon jardin
Les cons s'y ramassent à la pelle
Y a plus de place dans ma poubelle
Il y a le feu, il y a le froid
Il y a de tout il n'y a de rien
Des terrains vagues, des dépotoirs
Dans mon jardin
Il y a la mer, las bas au loin
Moi je voudrais bien
Qu'il y ait une fleur dans mon jardin
Qu'il y ait une fleur dans mon jardin

Un beau matin
Y avait une fleur dans mon jardin
Moi je l'ai pas vu
J'ai marché dessus
Moi je l'ai pas vu
Moi je voudrais bien

Un beau matin
Y avait une fleur dans mon jardin
J'ai marché dessus
Moi je l'ai pas vu
Moi je voudrais bien
Dans mon jardin
Moi je l'ai pas vu
Moi je te voudrais bien
Dans mon jardin

B.  Ecoutez attentivement et faites les exercices suivants.


C. Ecoutez le texte suivant. Après cela, lisez-le.